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  • en tant qu'argument bull ...
    Un ancien gouverneur de la FED mentionne une forte réevaluation du prix de l’or

    Chris Powell.
    GATA

    Interrogé il y a quelques semaines sur le programme « Business News Network » au Canada, l’ancien gouverneur de la Réserve Fédérale Lyle Gramley a suggéré qu’une forte réévaluation de l’or était dans les projets de la FED pour sauver l’économie américaine.

    Le journaliste qui l’interrogeait, Niall Fergusson, auteur et professeur d’histoire à Harward, a questionné Gramley sur l’énorme croissance du bilan de la FED ces derniers mois. Fergusson lui a demandé : « on dit que la FED est devenue un-hedge fund gouvernemental, avec un effet de levier d’endettement de 50 fois ses capitaux propres. Pensez vous que cela puisse nuire à la réputation de la FED » ?

    Gramley répondit : “je pense que vous devez prendre en considération le fait que l’un des actifs de la FED est des certificats d’or qui sont valorisés à son bilan, si je me souviens bien, à 42 dollars l’once. Si nous les valorisions à leur valeur de marché, le levier de la FED serait bien inférieur à celui qui apparait aujourd’hui ».

    Il est un fait que revaloriser les prétendues réserves d’or du gouvernement américain à 900 dollars l’once au lieu de la valeur historique de 42.22 dollars l’once améliorerait considérablement le bilan de la FED, sans toutefois permettre d’effacer les dettes et les garanties pour lesquelles le gouvernement s’est récemment engagé.

    En revanche, l’effondrement du système financier pourrait être évité en revalorisant l’or du gouvernement américain à 5.000 ou 10.000 dollars l’once, comme le proposait il y a deux ans l’économiste britannique Peter Millar.

    Vous pouvez voir l’interview de Gramley sur BNN ci-dessous :

    http://watch.bnn.ca/trading-day/december-2008/trad...

    Chris Powell
    Secretary / Treasurer
    Gold Anti-Trust Action Committee
    www.GATA.org

    GATA (Gold Anti Trust Action Commitee) est une organisation basée aux Etats-Unis dont l'objectif est de lutter contre la manipulation du cours de l'or. Ses dépêches électroniques sont gratuites, et vous pouvez vous inscrire à www.GATA.org. Les contributions financières sont les bienvenues, et sont déductibles d’impôts aux Etats-Unis.


    ...mais le marché de l'or est avant tout une embuscade


    La Manipulation du Prix de l’Or

    Depuis maintenant plusieurs années, un certain nombre de personnes dans l'arène financière allèguent qu'il existe une conspiration active dont le but est d'étouffer le prix de l'or. Certains voient cela comme une affaire sinistre se tramant en coulisses. D'autres prétendent que c'est simplement la manière dont marche le monde et que cela se passe au grand jour, si seulement on sait où regarder.

    Parmi ces derniers, il y a le Gold Anti-Trust Action Committee (GATA), source d'une grande partie de ce qui a déjà été écrit sur le sujet au cours des dernières années. Afin de mieux comprendre leur point de vue, nous avons envoyé Doug Hornig interviewer Chris Powell, cofondateur, secrétaire et trésorier du GATA.

    Doug Casey

    Le GATA, nous dit Chris, s'intéresse à la politique publique de truquage, ou de « régulation », si vous préférez être poli, des marchés des changes et plus particulièrement de l'or, par les banques centrales.

    « Et nous n'avons pas besoin de spéculer quant à ce qu'ils font, car ils l'ont déjà confessé de plusieurs manières. Bien sûr, ils ne l’ont pas clairement expliqué aux gens. Ils ne font pas le tour des médias pour leur demander de comprendre ce qu’ils font. Mais si vous êtes assez attentifs, vous pourrez trouver ces confessions un peu partout. »

    Nous avons demandé à Chris de définir précisément qui ils sont.

    « Les banques centrales et leurs agents, les banques d'affaires, nous a-t-il répondu. « Les banques centrales comprennent la Banque Centrale Européenne (BCE) ainsi que celles de presque tous les pays européens, dont l'Angleterre, ainsi que la Réserve Fédérale et le ministère des Finances des États-Unis. En fait, ce sont tous les grands possesseurs d'or occidentaux. Chacun communique directement avec l’autre, ainsi que par l'intermédiaire de la BIS, la Bank for International Settlements (qui fait par ailleurs l'objet d'un article, La banque la plus puissante dont vous n'ayez jamais entendu parler, dans le numéro du 7 mars 2006 de What We Now Know). »

    Le monde des mouvements monétaires internationaux peut parfois être déroutant, même pour ceux d'entre nous qui le suivent régulièrement, nous nous sommes donc demandés également ce que sont les banques d'affaires. Chris nous a expliqué qu'elles peuvent effectivement être des banques d'affaires, mais que leur définition est en réalité plus large.

    « Une banque d'affaires est n'importe quelle maison d'investissement qui travaille dans le marché de l'or, vend, achète, emprunte ou prête de l'or. Elle n'a pas besoin d'être une « vraie banque ». Cela peut être une grande société de courtage telle que Goldman Sachs. »

    Cela a entraîné la question de savoir qui manipule le marché, ce qui a soulevé plus de questions que de réponses : Que font-ils ? Comment le font-ils ? Et pourquoi le font-ils ? Chris a d'abord répondu à la première.

    « Il existe parmi les banques centrales un plan de régulation du marché des changes, coordonné dans une certaine mesure par la BIS, dans laquelle toutes les banques centrales sont représentées. Ces dernières l'ont parfaitement reconnu.

    « Je me suis penché sur le sujet pour la première fois aux alentours de 1998, lorsque j'ai commencé à lire les écrits de Bill Murphy (trader de contrats à terme, et cofondateur du GATA). Il tempêtait contre ce qu'il voyait de collusion pour étouffer le prix de l'or et de l'argent, laquelle semblait impliquer toujours les mêmes suspects, Goldman Sachs, Morgan Chase, Citibank et d'autres institutions de ce genre. Après qu'il ait continué ainsi pendant quelques mois, je lui ai envoyé un e-mail en lui disant qu'il semblait exister beaucoup de preuves indirectes pour étayer sa thèse, mais que si cette dernière était vérifiée, elle violerait la loi antitrust américaine, le Sherman Act, le Clayton Act, ainsi que d'autres.

    « Ces lois interdisent toute collusion afin d’interférer avec le prix de n'importe quel bien en libre-échange. C'est exactement ce que font les banques avec l'or. »

    Chris et Bill ont créé le GATA afin d'essayer de faire prendre conscience aux gens de ce qui se passait, et s’ils le pouvaient, de pousser les organismes de contrôle du gouvernement à faire quelque chose. Une tâche difficile, étant donné que le ministère des Finances était complètement absorbé par toute l'affaire.

    Lorsque les deux hommes se mirent au travail et commencèrent à publier sur Internet, d'autres personnes qui s'étaient intéressées au sujet se firent connaître et contribuèrent au GATA de leurs propres preuves et recherches.

    « Il est embarrassant d'admettre », déclare Chris, « qu'il nous a fallu quelques années pour comprendre que les banques d'affaires servent simplement de façade aux banques centrales, en leur fournissant une couverture dans le marché de l'or. Ce dont nous nous plaignions était effectivement vrai, mais ce n'était pas une violation ordinaire de la loi antitrust ; tout simplement, des entités en théorie privées prêtaient une couverture aux politiques internationales des banques centrales et des ministères des Finances. » En d'autres termes, les banques centrales décident du prix de l'or, et les banques d'affaires exécutent les souhaits des banques centrales.

    Le GATA pense que la couverture sous laquelle les banques centrales agissent a été si totalement dévoilée qu’on ne peut manquer de le remarquer, à moins de fermer volontairement les yeux. Et il se sert de ce qui a été dit publiquement pour soutenir sa thèse.

    Par exemple, certains mots clés ont été prononcés par l'ancien président de la Fed, Alan Greenspan, lorsqu'il est apparu devant le Congrès en juillet 1998. Greenspan expliquait pourquoi la CFTC (Commodity Futures Trading Commission) ne devait pas s'occuper de la réglementation des produits dérivés échangés sur le marché de gré à gré.

    Greenspan argumentait qu’ « il n'y a aucune raison de croire que les swaps d'actions ou les produits dérivés de crédits peuvent influencer davantage le prix des actifs sous-jacents que ne le fait le trading conventionnel de valeurs. »

    On pourrait penser Greenspan coupable d'une surprenante naïveté, ou peut-être de quelque chose un peu plus sinistre, mais nous en reparlerons un autre jour. Ce qui est important de noter ici, c'est que l'or, en plus d'être une monnaie fondamentale, est également une matière première, et en tant que telle, il est de la responsabilité de la CFTC de surveiller le marché de l'or.

    Il a écarté la nécessité pour la CFTC de réguler les produits dérivés de l'or, expliquant au Congrès qu'il n'y avait rien à craindre, car « les banques centrales se tiennent prêtes à louer des quantités plus importantes d'or au cas où son prix augmenterait. »

    Oups. Je parie qu'il regrette que cela lui ait échappé. Comme Chris le fait remarquer, « Greenspan était en train d'expliquer au Congrès que le but du leasing de l'or n'était pas ce que les banques centrales avaient dit au monde entier, à savoir gagner un peu d'argent sur un actif mort. Le vrai but du leasing de l'or était d'en étouffer le prix. Ses remarques se trouvent toujours sur le site Internet de la Réserve Fédérale. » (C'est le cas, nous avons vérifié).

    Il existe d'autres confirmations du plan de truquage des prix par les banques centrales, par exemple, l'aveu plutôt évident de William R. White, président du département monétaire et économique de la BIS. Fin juin 2005, White a ouvert la quatrième conférence annuelle de la BIS sur le thème « Passé et Avenir de la Coopération entre les Banques Centrales », une élite réunissant « les banques centrales et les intellectuels ». Parmi ces derniers, se trouvaient « des économistes et historiens de l'économie », ainsi que pour la première fois, « des experts en politique intéressés par les processus politiques et autres, ainsi que par le développement d'institutions visant à supporter de tels processus. »

    Le discours de White énumérait cinq « objectifs intermédiaires de la coopération entre les banques centrales ». Le cinquième et dernier de ces objectifs consistait à « fournir des crédits internationaux et des efforts conjoints afin d'influencer les prix des actifs (plus particulièrement ceux de l'or et des échanges internationaux) lorsque les circonstances les feront juger utiles. » (Les italiques sont de nous.)

    Utiles à qui ? En tout cas, probablement pas à l'investisseur moyen.

    Ensuite, il y a l'accord de Washington, signé en septembre 1999 par les représentants de la BCE et des banques centrales d'Autriche, de Belgique, de Finlande, de France, d’Allemagne, d'Irlande, d’Italie, du Luxembourg, des Pays-Bas, du Portugal, de l’Espagne, de la Suède, de la Suisse et de l'Angleterre, accord expliquant comment les banques coopèreraient à la régulation du marché de l'or. (L'accord a été annoncé aux États-Unis, et bien que ces derniers ne soient pas signataires, on peut considérer qu'à défaut d'y participer directement, ils le soutiennent). En outre, l'accord définit une limite à la quantité totale d'or pouvant être vendue chaque année par l'ensemble des banques.

    La prétendue raison de l'accord de Washington était de contrôler la quantité d’or vendue par les banques centrales, afin de maintenir un prix élevé et de protéger la valeur des réserves d'or de ces banques. Cela fait sens. De plus, il servirait de mécanisme d'autocontrôle pour les signataires, dans le cas où l'un d'entre eux serait tenté d'en vendre trop.

    Mais Chris n'y croit pas.

    « Je pense que les raisons qu'ils ont données étaient très fourbes », dit-il, « et qu'elles étaient en fait le contraire de ce pourquoi cet accord a été conclu. Ils ont dit qu'ils allaient réguler le marché de l'or en coordonnant leurs ventes et leur leasing afin de soutenir son prix. En réalité, je pense qu'ils voulaient contrôler le prix de l'or, s'assurer que ce contrôle de leur échappe pas, protéger leurs agents, les banques d'affaires, et les positions courtes dans l'or que ces banques ont prises sur l'ordre des banques centrales. »

    En d'autres termes, ils voulaient maintenir le prix de l’or plus bas que ce qu'il ne devrait être.

    Chris voit cet accord comme un écran de fumée, une manière de tromper tout le monde, excepté les initiés, quant à ce qui se passe réellement. Il permet aux banques centrales de dire qu'elles prennent l'initiative de limiter les ventes d'or, ce qui est vrai en ce qui concerne l'or physique. Mais tandis qu'elles font cela d'un côté, elles font monter le prix de l'action dans les marchés dérivés (les ventes à terme, les options, les swaps et les ventes à découvert), maintenant ainsi le prix de l'or artificiellement bas.

    Cet argument est appuyé par les statistiques de la BIS, qui montrent que les transactions des dérivés de l'or sont passées de 234 à 354 milliards de dollars au cours du premier semestre 2006, un record. Cependant, la progression a été très irrégulière. Pour toute l'année 2005, l'activité des dérivés a en réalité chuté. Ainsi, il est difficile de tirer une conclusion définitive.

    Néanmoins, l'argument selon lequel les banques centrales ont travaillé dur afin d'étouffer le prix de l'or est recevable. Afin de comprendre pourquoi les banques feraient une telle chose, au lieu d'agir pour ce qui, de l'extérieur, semblerait servir leurs intérêts, il faut comprendre ce qui se passait en coulisses pendant le long marché baissier de l'or.

    Chris explique : « Je suis convaincu que l'objet du plan d'étouffement du prix de l'or n'était en réalité pas l'or lui-même. L'or n'était que la partie visible de l'iceberg. L'objectif était de booster le marché obligataire du gouvernement, de maintenir les taux d'intérêt à un bas niveau et de donner l'illusion d'un dollar fort ».
    .

    Afin d'accomplir cela, il fallait que les banques centrales incitent les banques d'affaires à coopérer, ce qu'elles ont fait.

    « En vendant l'or à découvert », nous explique Chris, « les banques d'affaires ont trompé le monde quant au niveau d'inflation et d'augmentation de la masse monétaire, et au fond, elles ont vendu l'or à découvert afin d'acheter des obligations au gouvernement américain et d'empocher la différence. Si vous êtes certain que le prix de l'or est en train de baisser, vous le vendez à découvert et utilisez les recettes pour acheter des obligations du gouvernement. Vous obtenez 5 % sur les obligations du gouvernement, et le prix de l'or perd 5 % par an, ce qui vous permet de clore profitablement le découvert, et d’effectuer une transaction sans risques. Vous obtenez 10 %, tant que les banques centrales veulent bien vous soutenir en vendant plus d'or afin de continuer à faire descendre son prix. Et je pense que tout le monde se satisfaisait de cela. Les institutions financières, recrutées en tant qu'agents des banques, étaient satisfaites de leurs profits faciles. Le ministère des Finances était satisfait parce que cela boostait le prix des obligations et maintenait les taux d'intérêt à un niveau bas. Et le monde entier était trompé quant à l’augmentation massive de la masse monétaire. Ça a marché pendant un temps, jusqu'à ce qu’ils ne commencent à s'inquiéter de la diminution de leurs réserves d'or. »

    Les réserves diminuent-elles vraiment ? , avons-nous demandé.

    « C'est la question à 10 milliards », nous répond Chris. « Le problème, c'est que Fort Knox n'a pas été audité depuis le gouvernement Eisenhower. Aujourd'hui, les banques centrales prétendent posséder plus de 30 000 t d'or dans leurs coffres, mais nos recherches ont trouvé beaucoup de double comptage, et en fait, il y a quelques mois de cela, le FMI lui-même a publié un papier qui admettait que les règles autorisaient les banques membres à procéder au double comptage de l'or. »

    Par double comptage, nous avons supposé qu'il voulait dire que ces banques comptaient à la fois l'or physique et l'or en leasing. « C'est correct », répond-il, et il ajoute en plaisantant que « la distribution réelle des réserves d'or dans les banques centrales occidentales est un secret mieux gardé que les plans de construction de l'arme nucléaire, que l'on peut aujourd’hui trouver sur Internet. Vous ne saurez jamais exactement où se trouve tout l'or et qui le possède réellement. »

    La question de savoir qui possède l'or est très importante, et elle brouille réellement les cartes. A cause des swaps d’or, il est difficile de savoir qui possède quoi et où. Nous avons demandé à Chris de nous expliquer ce qu'est un swap.

    « C'est tout simplement un échange. Imaginons que la Bundesbank et le ministère des Finances américain sont au téléphone. Le ministère des Finances américain dit à la Bundesbank : « écoutez, le prix de l'or est un petit peu haut, nous aimerions en vendre 20 t au cours du mois prochain afin de le faire baisser, ou au moins d'en mettre 20 t en leasing. Pourriez-vous le faire de chez vous pour que nos traces n'apparaissent pas dans la transaction ? En retour, nous en mettrons 20 t à votre nom dans le dépôt de West Point ». La Bundesbank répond : « Aucun problème ». Ils se débarrassent de 20 t en Europe via la London Bullion Market Association, et ils reçoivent un message du ministère des Finances américain qui dit : « Très bien, vous avez maintenant ces lingots à votre nom dans le coffre de West Point ». Et il est à espérer pour la Bundesbank que les lingots sont numérotés et qu'elle pourra venir les voir de temps en temps. »

    Nous avons répondu que tout cela avait l'air très alambiqué. Ça a l'air difficile à coordonner.

    « Pas vraiment », répond Chris. « Les banques centrales se parlent constamment, elles sont toutes membres de la BIS, qui compile des données très complètes sur les réserves d'or ainsi que sur les produits dérivés et le leasing.

    Elles ont vraiment besoin de communiquer, car elles ont besoin de savoir à qui appartient l'or qui tombe aujourd'hui dans le gouffre des contrats à terme. Et la plus grande partie de l'or des banques centrales occidentales, ou en tout cas une grande quantité, est conservée par des trusts américains, que ce soit à Fort Knox, dans le sous-sol du ministère des Finances à New York, ou dans un coffre à West Point.

    « D'ailleurs, l'or de West Point a été discrètement reclassifié il y a quelques années, passant de « réserve de lingots d'or » à « réserve de lingots d'or de garde ». Aucune raison n'a été donnée par l'Hôtel de la Monnaie, aucune indication quant à l'identité du possesseur de l'or dont nous avions la garde. Ensuite, en juillet 2001, l'Hôtel de la Monnaie a renommé 94 % des réserves d'or américaines en « stockage profond ». Allez savoir pourquoi ».

    En repensant à tout ça, il nous semble que le ministère des Finances, la Fed et les banques centrales européennes adoptaient une attitude très dangereuse. Chris est d'accord et déclare qu’en réalité, le château de cartes s'est presque écroulé lorsque l'or a connu un pic à la fin de l'année 1999, à la suite de l'accord de Washington, et a engendré une courte bousculade.

    Avec l'effondrement de Long Term Capital Management encore frais dans la mémoire des gens (il s'était produit seulement un an plus tôt), les banques centrales craignaient que la bousculade de l'or ne soit encore pire, faisant s'effondrer plusieurs des grandes maisons de trading et provoquant peut-être également un effet domino.

    Selon les mots de Frank Veneroso, ancien consultant de la banque mondiale, c'était une « crise explosive des dérivés de l'or», et « le secteur public est intervenu pour la désamorcer ».

    Et cette intervention fonctionna. L'or redescendit sous la barre des 300 $ et y resta pendant deux ans. Les traders purent relâcher leurs positions courtes sans subir des pertes trop importantes. Bien sûr, depuis lors, une augmentation constante de la demande a fait grimper le prix de l'or toujours plus haut. Le truquage du marché s'est révélé incapable de l'étouffer, mais a tout de même réussi à empêcher le métal d'atteindre son vrai point d'équilibre, selon Chris. Il pense qu’un jour, la situation va finir par basculer. Et à quoi cela ressemblera-t-il ?

    “Je ne veux pas faire de prédiction quant à ce qui se passera, ni quand », dit-il. « Mais ce que je pense, c'est qu'un de ces jours, nous nous réveillerons et découvrirons que les banques centrales occidentales se sont rencontrées, peut-être aussi quelques banques centrales asiatiques, et qu'il y aura de nouveaux arrangements monétaires. Peut-être au nom de l'aide aux pays pauvres, les banques centrales vont acheter l'or à 1500 $ l'once ou quelque chose comme ça. Cela se produira probablement pendant la nuit, car je ne pense pas que les banques centrales puissent résister à la fuite régulière des monnaies papier vers les métaux-monnaie. S'ils le font pendant la nuit, tout le monde sera coincé dans le système fiduciaire, et on ne pourra pas y échapper. Soit vous aurez déjà votre or et votre argent, soit vous ne l'aurez pas, et il n'y aura aucune incitation à sortir du système des banques centrales. »

    Cela résonna à nos oreilles comme une dévaluation soudaine et massive du dollar.

    « Oui », dit Chris, « je m'attends à ça. En fait, c'est de cela dont il est question dans l'accord Plaza, conclu sous Reagan dans les années 80. C'était une dévaluation du dollar. Ils ne vous disent pas que ces choses vont arriver, ils vous disent qu'elles sont déjà arrivées. »

    Comme jusqu'à maintenant, nous avions parlé des banques centrales et de la branche exécutive du gouvernement fédéral, nous lui avons demandé si le Congrès lui aussi est au courant de l’affaire.

    « Les dirigeants du Congrès, oui », répond Chris. « Nous le leur avons dit. Un ami d'un ami a obtenu au GATA un entretien privé avec Dennis Hastert, président de la Chambre des représentants. La délégation du GATA a rencontré Hastert dans son bureau du Capitole le 10 mai 2000, et nous lui avons tout exposé, ainsi qu’à Spencer Bachus, membre du Congrès originaire de l'Alabama, qui a été président de la sous-commission qui avait compétence sur l'or et l'argent. Non que nous nous en ayons vraiment eu besoin ; quelques mois plus tard, j’en ai déduit que cette rencontre nous avait été accordée non parce que le président de la Chambre des représentants voulait entendre ce que nous avions à dire, mais plutôt parce qu'il voulait savoir ce qui fuyait de toute l’affaire, ce que les gens savaient, et à quel point toute la chose était compromise. Je ne peux pas dire exactement comment je sais cela, car cela mettrait mes sources en danger, mais faites-moi confiance, c'est la vérité.

    Voyez-vous, en ce moment, le président de la Cour des Comptes des Etats-Unis ne cesse de répéter que nous sommes en faillite et qu'il faut faire quelque chose immédiatement. Donc, tout le monde au gouvernement sait ce qui se passe. Comme je l'ai dit tout à l'heure, je ne veux pas que le monde entier considère le GATA comme des paranoïaques de la conspiration. Nous voulons juste montrer les preuves qui circulent publiquement, demander aux gens d'approfondir la question et d'en tirer leurs conclusions. Nous essayons juste d'attirer l'attention sur les aveux qui ont déjà été faits. Et de faire en sorte que les gens regardent ces aveux sous une nouvelle lumière. Ou sous n'importe quelle lumière, en ce qui me concerne. »

    Un homme averti en vaut deux. Ou comme dit Chris, soit vous avez votre or et votre argent, soit vous ne l'avez pas.

    Protégez vos actifs est impératif en ces temps d'insécurité fiscale. Le château de cartes nommé « économie des États-Unis » s'effondrera tôt ou tard, et alors vous serez heureux d'avoir pris quelques précautions.

    L'une des manières les plus faciles d'accumuler un pécule pour des temps plus difficiles consiste à investir dans les métaux précieux - l'or et l'argent physique - et les stocks de métaux précieux. Pendant des décennies, Doug a prouvé qu'il était possible de générer des retours sur investissement équivalents à deux ou trois fois la mise initiale (et parfois bien plus que cela) en l'espace d’1 an ou moins.

    Doug Casey
    CaseyResearch.com




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    • Citation de : Roque (au 12-03-2009 21:43:50)

      Citation de : van (au 12-03-2009 19:43:19)

      http://epp.eurostat.ec.europa.eu/pls/portal/docs/P...




      Le taux d’inflation annuel de la zone euro en baisse à 1,1%
      L'UE en baisse à 1,7%



      ----------

      Vous voyez où une baisse générale des prix ?

      Lorsqu'on écrit :
      1- Le taux d’inflation annuel de la zone euro en baisse à 1,1%
      2- L'UE en baisse à 1,7%

      ça veut dire :
      1- Que les prix de la zone euro ont augmenté de 1.1% depuis l'année dernière
      2- Que les prix ont augmenté de 1.7% dans l'UE depuis l'année dernière

      A+

      Oui les prix de la zone euro ont augmenté de 1.1%; c'est la définition même de l'inflation.

      Mais il faudra attendre confirmation pour savoir si cette inflation modérée est le fruit de la baisse des prix due à la liquidation des stocks ou dans son principal due à la diminuation des prix de l'énergie oubien si nous assistons aux ébauches d'une déflation.

      La contraction de la masse monétaire due à l'implosion du crédit compense au moins la création de monnaie par les états, me semble-t-il.

      Commentaire


      • Citation de : fujisan (au 12-03-2009 20:55:50)

        Citation de : Galuel (au 12-03-2009 19:40:02)

        @Roque

        "historiquement l'or affiche des performances supérieures en période de déflation que d'inflation"

        Pourquoi ? Ce n'est pas logique.

        Si la masse monétaire se contracte, tous les prix chutent, il n'y a pas de raison que ce soit le contraire pour l'or que pour n'importe quoi ?! ...



        Si déflation -> ralentissement économique -> aggravation de la crise -> manque de confiance, risque faillite d'un état -> or = valeur refuge




        fijisan: le chemin que tu empruntes entre déflation et faillite d'un état est un peu rapide.

        La déflation peut s'installer pendant une certaine période (2,3 ans) pendant laquelle le cash rapporte plus; d'ailleurs pour le même cash on achète plus d'or aussi (ce qui n'est nullement contradictoire avec l'intervention de Roque: "historiquement l'or affiche des performances supérieures en période de déflation que d'inflation"; mais en période de déflation le cash affiche de meilleures performances que l'or, j'ajouterai ).

        C'est seulement après cette période plus ou moins longue de déflation que viendra la suite des évènements qui débouchent presque inévitablement -si on en croit les méthodes économiques classiques- sur une période d'inflation / hyperinflation. Il sera toujours temps de la voir venir.

        Commentaire


        • il n'y aurais pas plutôt un transfert vers le marché obligataire créant une bulle sur l'obligataire et renforçant une déflation sur le crédit ? En fait on recule pour mieux sauter.

          Commentaire


          • Les semaines qui viennent vont être intéressantes du point de vue de l'or; d'autant que graphiquement la hausse du dollar/euro semble non seulement stoppée par un double bottom mais que les premiers signes d'un retournement viennent de se faire.

            Commentaire


            • Citation de : labete2 (au 12-03-2009 22:48:10)

              Bonsoir

              La file est interessante et le débat animé.

              Je ne crois personnellement pas en une hausse atomique de l'or comme certains le suggèrent.

              Pour cela la condition serait une quasi faillite du système us, ce qui m'apparaît comme complètement improbable.



              "quasi faillite du système US" Ben pour moi quand on passe au QE, je considère ça comme une quasi faillite. Le système US est insolvable, il s'est engagé dans une spirale de surendettement à tous niveaux. Si le USD garde encore un semblant de valeur, ce n'est que par son privilège artificiel: monnaie de réserve mondiale (reliquat de Bretton Woods) et prétrodollar (pour acheter du pétrole il faut d'abord acheter du dollar). Combien de temps l'USD va tenir? Ca dépend des créditeurs de US, principalement des chinois qui ont finalement compris qu'ils sont embarqués dans un marché de dupes.

              Citation de : labete2 (au 12-03-2009 22:48:10)

              Qui plus est, ces mêmes banques centrales devront tôt ou tard faire face à des dépenses gigantesques, d'ordre publique, pour financer des politiques de grands travaux ou autres...elles ne vendront pas leurs bons du trésor car beaucoup de ces pays ont certaines pressions pour continuer d'acheter usa et ce n'est pas dans l'intérêt de ces pays exportateurs de voir l'économie us vaciller..donc naturellement on va vendre de l'or...



              Edit: je répondais à labete2

              Ce n'est pas comme cela que ça fonctionne!!!! Les banques centrales (BC) ne financent pas les états, elles gèrent la masse monétaire (entre autres)

              Quand l'état a besoin de finances, il fait appel au Trésor Public, pas à la banque centrale (BC). Le Trésor émet des bons/obligations et les vend au privé: banques, fonds de placement, sté, particuliers... Il n'y a pas de création monétaire ici, le bon est échangé contre de l'argent existant.

              Indépendemment, la BC achète des bons (opérations d'open-market) et les échange contre de l'argent tout frais tout neuf créé "ex-nihilo", à partir de rien. La BC monétise la dette, augmente la monnaie de base (M0). La BC peut aussi diminuer la M0 en revendant des bons ou en les laissant arriver à échéance sans racheter d'autres bons pour les remplacer.

              PS l'Art 104 du traité de Maastricht interdit aux BC toute avance de fonds aux états, régions... Càd il oblige les états à emprunter l'argent (avec intérêts). L'Art 107 interdit aux états d'intervenir dans la gestion des BC qui agissent en toute indépendance.

              Commentaire


              • Bonjour

                Juste quelques remarques.

                labete2 : "A choisir les banques centrales vont préférer investir dans des bons du trésor." Non seulement le premier ministre chinois exprime aujourd'hui, et encore une fois, son inquiétude (voir cet article du jour) mais lorsqu'on regarde les CHIFFRES (car il faut argumenter ses propos avec des chiffres ou des faits et non des sentiments) des détenteurs étrangers de la dette US (foreign Holdings) ont voit qu'un type de détenteur a allégé son portefeuille de bon du trésor US, il s'agit ...... des banques centrales.

                van : "en période de déflation le cash affiche de meilleures performances que l'or" merci de le démontrer. Cette légende tient au fait que les historiques de déflation que l'on a date de l'époque de l'étalon-or ... mais précisément à cette époque l'or était le cash.

                Oui les prix de la zone euro ont augmenté de 1.1%; c'est la définition même de l'inflation. Non ce n'est pas la définition de l'inflation. La hausse des prix est la conséquence de l'inflation définit comme la hausse exagérée de la masse monétaire.


                fujisan :Il faudrait revoir le fonctionnement des banques centrales (BC) !!!!
                Sans doute, mais le vrai problème de fond est le problème du système monétaire international qui a disparu en 1971-1973. Un retour vers une doctrine des changes fixes est incontournable pour résoudre ce pb .

                marchédebois : il n'y aurais pas plutôt un transfert vers le marché obligataire créant une bulle sur l'obligataire et renforçant une déflation sur le crédit ? En fait on recule pour mieux sauter. Effectivement nous sommes en présence d'une gigantesque bulle sur les obligations d'état.

                Bonne journée

                PS: pour compléter ma réponse à meteor13 d'hier soir ... sur les "petits" qui achètent de l'or.
                Devons nous mettre les Banques Centrales dans les "petits" ?

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                • Citation de : van (au 12-03-2009 23:32:53)

                  Citation de : fujisan (au 12-03-2009 20:55:50)

                  Citation de : Galuel (au 12-03-2009 19:40:02)

                  @Roque

                  "historiquement l'or affiche des performances supérieures en période de déflation que d'inflation"

                  Pourquoi ? Ce n'est pas logique.

                  Si la masse monétaire se contracte, tous les prix chutent, il n'y a pas de raison que ce soit le contraire pour l'or que pour n'importe quoi ?! ...



                  Si déflation -> ralentissement économique -> aggravation de la crise -> manque de confiance, risque faillite d'un état -> or = valeur refuge




                  fijisan: le chemin que tu empruntes entre déflation et faillite d'un état est un peu rapide.

                  La déflation peut s'installer pendant une certaine période (2,3 ans) pendant laquelle le cash rapporte plus; d'ailleurs pour le même cash on achète plus d'or aussi (ce qui n'est nullement contradictoire avec l'intervention de Roque: "historiquement l'or affiche des performances supérieures en période de déflation que d'inflation"; mais en période de déflation le cash affiche de meilleures performances que l'or, j'ajouterai ).

                  C'est seulement après cette période plus ou moins longue de déflation que viendra la suite des évènements qui débouchent presque inévitablement -si on en croit les méthodes économiques classiques- sur une période d'inflation / hyperinflation. Il sera toujours temps de la voir venir.




                  Je parlais de risque de faillite d'un état, en fait augmentation du risque (cfr CDS).
                  Soit les états interviennent pour sauver les brebis galeuses comme maintenant et alors s'endettent encore plus ... tant que c'est possible. Mais certains états sont déjà proche de leur capactité d'endettement.
                  Soit les états n'interviennent pas et la crise s'aggrave encore plus.
                  Quoi qu'il en soit, la capacité des états à rembourser leur dette diminue.

                  Roque,
                  Il serait intéressant d'analyser le cours de l'or en Yen, en particulier dans les années 90, la "décénie perdue" japonaise. OK la crise actuelle est mondiale, donc les circonstances sont différentes. Sans oublier le yen carry trade.

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                  • @Roque

                    --- van : "en période de déflation le cash affiche de meilleures performances que l'or" merci de le démontrer. Cette légende tient au fait que les historiques de déflation que l'on a date de l'époque de l'étalon-or ... mais précisément à cette époque l'or était le cash. ---

                    C'est tout vu de 1980 à 2000 l'or a baissé, nous étions en période déflationniste. Depuis 2000 il monte, nous sommes en période inflationniste forte.

                    Ca ne s'est pas noté pourquoi ? Cette inflation de la masse monétaire s'est faite dans le milieu financier pour financer essentiellement des pyramides à la Madoff et autres accumulations d'argent "casino", non investi dans l'économie "réelle".

                    Ce qui est une démonstration de plus que l'argent dette n'est pas une monnaie fiable, il ne profite qu'à ceux qui peuvent obtenir des crédits au taux le plus bas (Banques, Etats), en appauvrissant ainsi mécaniquement le reste de la population.

                    --- Oui les prix de la zone euro ont augmenté de 1.1%; c'est la définition même de l'inflation. Non ce n'est pas la définition de l'inflation. La hausse des prix est la conséquence de l'inflation définit comme la hausse exagérée de la masse monétaire. ---

                    Cet argent qui s'est fait capter par la sphère financière est thésaurisé par les gagnants du casino, qui n'attendent maintenant que la nécessaire création nouvelle de monnaie pour le reste de la population qui étouffe, se fasse, afin d'investir de nouveau.

                    En effet dans ces cas là attendre est la meilleure des stratégie. D'où l'intérêt d'une inflation modérée et stable de la masse monétaire comme le préconisait Friedman.

                    L'argent dette ne permet pas cela, l'argent dette ne crée pas de monnaie, c'est de la fausse monnaie qui disparaît quand elle est remboursée.


                    --- fujisan :Il faudrait revoir le fonctionnement des banques centrales (BC) !!!!
                    Sans doute, mais le vrai problème de fond est le problème du système monétaire international qui a disparu en 1971-1973. Un retour vers une doctrine des changes fixes est incontournable pour résoudre ce pb . ---

                    Non le problème de fond, c'est d'avoir réduit la monnaie à de la dette, alors qu'il faut créer une monnaie POSITIVE.

                    L'or ne disparaît pas quand on le rembourse. Par contre étant limité la thésaurisation crée des périodes déflationnistes ce qui est son problème.

                    La monnaie fiduciaire n'a pas ce problème, sa production est un choix de production de cette monnaie par l'homme, qui ne dépend que de lui, et de la façon de la produire, et de la distribuer.

                    C'est pourquoi en suivant la préconisation de Friedman, le Système Monétaire 3.0 résoudrait ces problèmes, en proposant une monnaie positive à production démocratiquement distribuée, le dividende monétaire. Voilà la réforme à faire.

                    http://creationmonetaire.blogspot.com/2009/02/chan...

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                    • Mon propos était surtout de montrer l'ambiguité entre la volonté de protéger son patrimoine avec de l'or physique et le fait de détenir quelques piéces représentant la plupart du temps une infime partie de ce patrimoine . Combien de français disposent d'une quantité d'or représantant au moins 10 % de leur patrimoine ? trés peu . La plupart des particuliers détenteurs d'or physique ont un stock ( quelques piéces souvent ) d'une valeur actuelle trés inférieure à 10000 € . En France il s'échange chaque jour entre particuliers moins de 100 kg d'or . Depuis 2001 , l'or monte aussi car les chinois peuvent en acheter ( plus d'un milliard de consommateurs supplémentaires ) et cela sera dans l'avenir un élément de soutien des cours de l'or .

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                      • Citation de : meteor13 (au 13-03-2009 08:08:41)

                        Mon propos était surtout de montrer l'ambiguité entre la volonté de protéger son patrimoine avec de l'or physique et le fait de détenir quelques piéces représentant la plupart du temps une infime partie de ce patrimoine . Combien de français disposent d'une quantité d'or représantant au moins 10 % de leur patrimoine ? trés peu . La plupart des particuliers détenteurs d'or physique ont un stock ( quelques piéces souvent ) d'une valeur actuelle trés inférieure à 10000 € . En France il s'échange chaque jour entre particuliers moins de 100 kg d'or . Depuis 2001 , l'or monte aussi car les chinois peuvent en acheter ( plus d'un milliard de consommateurs supplémentaires ) et cela sera dans l'avenir un élément de soutien des cours de l'or .



                        Bonjour meteor
                        Hormis ma res prin, tout mon patrimoine est composé d'or et d'argent métal et je m'en porte très bien, et vu les décisions de la BNS hier, cela ne fait que conforter mon choix fait il y a quelques années.
                        Nous sommes devant un système en faillite, la suite on la connait(pour ceux qui veulent voir), c'est juste une question de temps.

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                        • Bonjour Zepelin ,
                          Excellent , surtout si l'achat a été fait avant 2005 . Mais la plupart des acheteurs se contentent de quelques piéces . Perso si je devais transformer mon patrimoine en or cela ferait énormement de piéces ou pas mal de lingots et je doute de trouver de telles quantités sur le marché , cela me couterait en frais de stockage et surtout me ferait craindre les cambriolages .

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                          • Aller faire un tour à Melun le 25/03/09, il y a ce qu'il faut pour faire une belle premiere ligne!
                            http://www.interencheres.com/ventes_aux_encheres/d...

                            Pour la place que cela prend: vous seriez surpris

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                            • Citation de : meteor13 (au 13-03-2009 08:31:48)

                              Bonjour Zepelin ,
                              Excellent , surtout si l'achat a été fait avant 2005 . Mais la plupart des acheteurs se contentent de quelques piéces . Perso si je devais transformer mon patrimoine en or cela ferait énormement de piéces ou pas mal de lingots et je doute de trouver de telles quantités sur le marché , cela me couterait en frais de stockage et surtout me ferait craindre les cambriolages .



                              Bonjour meteor13,

                              Il faut vivre avec son temps !
                              Il y a depuis 2000/2001 des solutions à votre pb !
                              Fini les lingots sous le matelas.

                              A+

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                              • Citation de : Galuel (au 13-03-2009 08:07:10)

                                C'est tout vu de 1980 à 2000 l'or a baissé, nous étions en période déflationniste. Depuis 2000 il monte, nous sommes en période inflationniste forte.




                                Surprenant comme affirmation !





                                A+

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