Envoyé par Ban Rey
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La Réserve fédérale américaine a déclaré vendredi surveiller avec attention l'évolution des marchés financiers mondiaux après la victoire des partisans d'une sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, se disant disposée à intervenir si nécessaire en cas de tensions.
"La Réserve fédérale est prête à fournir des liquidités en dollar par le biais des lignes de swaps existantes avec des banques centrales, si nécessaire, pour répondre à des tensions sur les marchés mondiaux du financement qui pourraient avoir des conséquences néfastes sur l'économie américaine", a dit la Fed dans un bref communiqué.
"La Réserve fédérale est prête à fournir des liquidités en dollar par le biais des lignes de swaps existantes avec des banques centrales, si nécessaire, pour répondre à des tensions sur les marchés mondiaux du financement qui pourraient avoir des conséquences néfastes sur l'économie américaine", a dit la Fed dans un bref communiqué.
L'impact sur l'économie mondiale du vote britannique en faveur d'une sortie de l'Union européenne se fera d'abord ressentir dans les enquêtes auprès des acteurs économiques avant de se traduire dans les données réelles, un décalage dans le temps susceptible d'accroître l'incertitude sur l'évolution de la croissance.
Depuis plusieurs mois, les grandes institutions internationales comme le FMI ont mis en garde contre les risques posés par un Brexit, d'autant que le référendum en Grande-Bretagne est intervenu alors que se manifestaient déjà des signes de ralentissement de la croissance mondiale.
Depuis plusieurs mois, les grandes institutions internationales comme le FMI ont mis en garde contre les risques posés par un Brexit, d'autant que le référendum en Grande-Bretagne est intervenu alors que se manifestaient déjà des signes de ralentissement de la croissance mondiale.
Si les marchés financiers ont immédiatement réagi à ce choc dont ils avaient fini par croire qu'il ne se concrétiserait pas, l'impact plus profond du Brexit sur les économies à travers le monde sera plus long à se manifester, le temps que mûrissent les doutes dans l'esprit des acteurs économiques.
"Nous constaterons l'impact dans un premier temps dans les études sur la confiance des consommateurs et auprès des entreprises. Il se manifestera plus tard dans les données réelles", prédit Sarah Hewin, économiste en chef pour l'Europe chez Standard Chartered Bank.
Selon elle, une attention particulière doit être portée sur les études auprès des directeurs d'achat (PMI), des enquêtes mensuelles qui mesurent les intentions des entreprises des secteurs manufacturier et de services.
"Un PMI plus faible devrait se refléter plus tard dans la production industrielle", dit-elle.
"Nous constaterons l'impact dans un premier temps dans les études sur la confiance des consommateurs et auprès des entreprises. Il se manifestera plus tard dans les données réelles", prédit Sarah Hewin, économiste en chef pour l'Europe chez Standard Chartered Bank.
Selon elle, une attention particulière doit être portée sur les études auprès des directeurs d'achat (PMI), des enquêtes mensuelles qui mesurent les intentions des entreprises des secteurs manufacturier et de services.
"Un PMI plus faible devrait se refléter plus tard dans la production industrielle", dit-elle.
Les indices PMI qui seront publiés la semaine prochaine ne traduiront pas les conséquences du vote mais les incertitudes de la période qui a précédé le référendum. Les économistes devront attendre mi-juillet au plus tôt pour voir émerger les premiers effets du Brexit.
"Dans l'économie réelle, le PIB mondial va assurément être affecté, le PIB américain, le PIB japonais, le PIB partout!", avance Bob Takai, président de Sumitomo Corp Global Research à Tokyo.
Le facteur décisif pourrait être l'ampleur de la réaction de l'économie de la zone euro, qui commence à peine à décoller avec les milliards d'euros déversés par la Banque centrale européenne pour soutenir l'activité.
"Le moral et les effets de change pourraient retirer 0,6 point à la croissance du PIB d'ici 2017. La contagion politique pourrait même être plus importante", écrit ING Research dans une note.
L'un des premiers signes pourrait venir le 25 juillet avec la publication de l'enquête mensuelle de l'institut Ifo sur le climat des affaires en Allemagne.
"Comme l'Union européenne est le principal partenaire commercial de la Chine, un ralentissement de l'économie de l'UE freinera la croissance de la Chine"
"Dans l'économie réelle, le PIB mondial va assurément être affecté, le PIB américain, le PIB japonais, le PIB partout!", avance Bob Takai, président de Sumitomo Corp Global Research à Tokyo.
Le facteur décisif pourrait être l'ampleur de la réaction de l'économie de la zone euro, qui commence à peine à décoller avec les milliards d'euros déversés par la Banque centrale européenne pour soutenir l'activité.
"Le moral et les effets de change pourraient retirer 0,6 point à la croissance du PIB d'ici 2017. La contagion politique pourrait même être plus importante", écrit ING Research dans une note.
L'un des premiers signes pourrait venir le 25 juillet avec la publication de l'enquête mensuelle de l'institut Ifo sur le climat des affaires en Allemagne.
"Comme l'Union européenne est le principal partenaire commercial de la Chine, un ralentissement de l'économie de l'UE freinera la croissance de la Chine"
Francfort - L'opérateur boursier allemand Deutsche Börse et le britannique London Stock Exchange (LSE) ont confirmé vendredi leur volonté de mener à bien leur fusion en dépit de la sortie du Royaume-Uni hors de l'Union européenne.
Deutsche Börse et LSE confirment leur projet de fusion malgré le Brexit | Zone bourse
Plus globalement, le secteur financier britannique - incarné par la puissante City de Londres - risque de perdre en attractivité suite à la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne.
De plus, la BoE a affirmé qu'elle est prête à fournir 250 milliards de livres sterling supplémentaires pour assurer le bon fonctionnement des marchés.
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