Au 1er rang des préoccupations de la matinée, le marché est resté nettement inquiet sur l'état de santé du secteur bancaire grec, alors que la Banque centrale européenne a cessé de fournir des liquidités à certains établissements du pays, en situation de sous capitalisation, suite aux retraits massifs effectués par leur clientèle.
En écho à cette actualité peu réjouissante, du côté de l’Espagne, la contagion Grecque semble gagner les clients de Bankia, qui selon certaines sources de presse, procèdent à des retraits massifs de liquidités.
Dans ce contexte dramatiquement tendu, l’émission obligataire Espagnole, de la journée, bien que couverte à 100%, s’est faite avec des taux en nette hausse confirmant les tensions qui pèsent sur l'Espagne, quatrième économie de l'Union monétaire.
Dans l’après-midi, les indicateurs publiés outre-Atlantique, ont confirmé la médiocre santé de l’économie américaine. Les nouvelles inscriptions hebdomadaires au chômage sont restées stables, alors que les analystes tablaient sur un léger recul. L'indice composite des indicateurs économiques a baissé en avril, selon le Conference Board, pendant que l'activité manufacturière de la région de Philadelphie, elle, s'est contractée, selon les estimations de la FED locale. C’est donc avec un paysage macro-économique particulièrement sombre que va s’effectuer le changement d’échéance sur les contrats futures et l’arrivée à terme des options, ce vendredi.
Malgré une ouverture légèrement haussière, les opérateurs sont rapidement revenus aux réalités, laissant glisser l’indice en direction de sa zone de support, concordante avec l’oblique hebdomadaire, au contact de laquelle, une nouvelle tentative de réaction s’est encore amorcée en début d’après-midi, sans succès. La clôture de la séance marque la cassure de ce support hebdomadaire, de même que celle du S1 mensuel, 2992, démontrant que les bulls perdent pied.
La configuration de la bougie journalière témoigne de l’impuissance des acheteurs à reprendre durablement le contrôle des opérations, sans pour autant révéler de panique. La tendance baissière initiée mi-mars demeure parfaitement valide ce que confirme le niveau de clôture journalier au-delà du support hebdomadaire dont la rupture demande confirmation, dés le début de la séance à venir.
L’enjeu de la dernière journée de la semaine sera de confirmer, ou pas, la cassure de la zone de support hebdomadaire, et du S1 mensuel, qui laisserait la voie libre en direction du S2 hebdomadaire, 2973. Ce point ne pourrait n’être qu’une étape vers le niveau majeur de retracement, 2935, éventuellement, une continuation jusqu’à 2911, n’est pas à exclure.
Le point clef de la séance sera constitué du niveau du S1 mensuel, 2992.
Dans l’hypothèse d’une préservation de ce niveau clef, un mouvement correctif aura pour premier objectif de rallier le niveau, 3018, cours médian de la séance écoulée. C’est à cet endroit que pourrait se décider de la pérennité ou non du mouvement correctif. Dans l’éventualité d’une continuation au-delà de ce point, sera visée rapidement la zone de résistance, 3033/3039, renforcée par le niveau de retracement, 3035, 50% du mouvement initié à 3080. Un franchissement de ce point, amènerait à envisager de rallier le niveau 3061 éventuellement 3082, qui pourrait constituer le point culminant de la journée, dans l’éventualité d’une nette euphorie corrective haussière.
A l’inverse, l’échec à maintenir les cours positionnés au-dessus du support 2992, conduira à envisager une descente rapide jusqu’au niveau du S2 hebdomadaire, 2973, dont la rupture éventuelle laisserait le champ libre à une continuation du mouvement jusqu’au niveau, 2943, extension baissière, 161.80% du mouvement compris entre les points, 2996 et 3080. Dans l’éventualité d’un mouvement soutenu, le niveau majeur de retracement, 2935, sera en ligne de mire, éventuellement 2911.
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